This speech was held at the Women’s March for Dignity in Geneva, Switzerland, on 21 January. Speakers were Sandrine Hazoumé Da Costa and Shilan Turgut. The speech was partly in English and partly in French.
WILPF’s speech at the Women’s March for Dignity
In 1915, during the First World War, 1,136 women from a diversity of cultures and languages gathered in The Hague to protest against the war, to make known the root causes of the war and to demand peace.
They didn’t meet to argue about who was responsible for the conflict. They met to discuss how to stop it. Many of them had been active in the pre-war movement giving women the right to vote. They saw it, as a key requirement that women needed to participate Fully and Equally in every aspect of Social, Economic and Political life if peace was to become true.
That message is as relevant and vital now as it was then.
Since 1915, WILPF has been mobilising women around the world. For more than 100 years, we have been marching on the streets, protesting against social injustice, making our voices heard at the United Nations, demanding Equality, Peace and Freedom for all.
And now we are here again, in 2017, telling governments, the United Nations and, above all, the people of the world that we must not lose faith in what we have achieved.
We have international human rights as law.
Women’s rights are recognised as human rights.
We have an International Criminal Court.
Sexual violence has been recognised as a crime against humanity, a war crime and as part of genocide.
Women’s rights to have control over our bodies have been recognised.
We are growing in our understanding of gender.
WILPF stands for human rights. We stand to end militarism as a way of thinking; To end war; To end inequalities between people and between states. We stand to advocate for multilateral system to solve disputes without recourse to war. We stand for women’s equality and for our common humanity.
——–FRENCH——–
Ils ne nous ont pas arrêtés en 1915. Oui, de nombreux gouvernements ont essayé d’arrêter WILPF. Ils ont essayé d’empêcher les “femmes dangereuses” de s’exprimer. Mais ils n’ont pas réussi, et ils ne réussiront pas cette fois non plus. Ni à Washington, ni dans le reste du monde, et encore moins à Genève!
The time is now !
Aujourd’hui, nous voulons que notre message soit entendu : nous voyons la haine et la violence se déchaîner dans la politique et les médias et nous disons non! Les femmes du monde entier disent non! Nous disons non au patriarcat, au sexisme, à la xénophobie, au racisme, à l’intolérance et au nationalisme. Nous disons non à la méfiance et à l’aliénation des migrants et des réfugiés.
Nous disons non à l’islamophobie, à l’homophobie et à la misogynie. Ça suffit! Nous en avons marre de cette peur et de cette haine!
Cependant, en avoir assez n’est pas suffisant.
La réalisation de l’égalité et de la justice pour tous va de pair avec la pleine intégration et la représentation des femmes. Parce que nous avons un rôle crucial à jouer!
Aujourd’hui, nous sommes ici à Genève pour différentes raisons, mais nous voulons tous la même chose: nous voulons le respect, nous voulons pouvoir nous déplacer librement, nous voulons nous sentir en sécurité dans la rue et dans nos foyers ! Nous voulons pouvoir parler librement nous voulons être capables de respirer l’air NON pollué et de manger des aliments sans OGM!
Nous voulons nous sentir en sécurité. Nous voulons la liberté. Nous voulons la paix. C’est tout.
Si nous voulons tout cela, alors nous devons nous unir.
Et c’est exactement ce que nous faisons aujourd’hui. S’unir et envoyer un message fort aux différents gouvernements. Faisons-en sorte que ce ne soit pas la dernière fois.
Je vous remercie pour votre attention. Votre présence. Et d’être conscient que chacun de nous a le pouvoir de faire une différence.